Royal LePage prévoit que le marché immobilier subira une légère et brève correction au cours du premier semestre de 2013
Par rapport à l’an dernier, l’année 2012 s’est terminée avec une légère hausse du prix des maisons à l’échelle nationale
TORONTO, le 8 janvier 2013 – L’Étude sur le prix des
maisons et les prévisions du marché de Royal LePage diffusées
aujourd’hui indiquent qu’au quatrième trimestre de 2012, le prix moyen
des propriétés au Canada a connu une variation annuelle à la hausse
entre 2,0 et 4,0 pour cent. Comparativement à l’année 2012, on s’attend à
un nombre moins élevé de ventes de maisons au cours du premier semestre
de 2013, ce qui devrait ralentir la hausse du prix des maisons. D’ici
la fin de 2013, Royal LePage s’attend à ce que les prix moyens nationaux
se majorent de 1,0 pour cent comparativement à ceux de 2012.
Bien qu’il y ait eu un ralentissement du volume des ventes au cours
du deuxième semestre de 2012, le prix des maisons s’est maintenu en
grande partie. Au cours de l’année 2012, certains consommateurs ont
retardé leur entrée sur le marché en raison d’un climat économique
incertain, attribuable aux luttes que livrent les gouvernements
américain et européen sur le plan de la gestion de la dette, et au fait
que les propriétés sont devenues moins abordables dans certaines
régions. Au quatrième trimestre, le prix des maisons standards à deux
étages a grimpé de 4,0 pour cent par rapport à l’année dernière,
atteignant 390 444 $, tandis que le prix des maisons individuelles de
plain-pied a connu une hausse de 3,6 pour cent pour s’établir à 356 790
$. Au pays, le prix moyen des appartements en copropriété standards a
augmenté de 2,0 pour cent, pour atteindre 239 374 $.
« Un plus grand nombre d’acheteurs de propriétés ont été mis à
l’écart au fil de l’année 2012 en raison du climat d’incertitude
économique qui règne à l’étranger et d’un marché moins accessible, même
si les prix des propriétés se sont maintenus, » affirme Phil Soper,
président et chef de la direction de Royal LePage. « Notre vigoureuse
économie nationale et les tendances encourageantes en matière d’emploi
ont stimulé les vendeurs; certains ont décidé d’attendre que les
conditions du marché se stabilisent avant de mettre leur propriété sur
le marché. En d’autres mots, moins de propriétaires ont mis leur maison
sur le marché au cours du deuxième semestre, ce qui a réduit le nombre
de propriétés à vendre et permis aux propriétés de conserver leur
valeur. »
M. Soper a remarqué qu’en l’absence d’événements économiques
importants, nombre de Canadiens reportent leur décision d’achat ou de
vente à court terme en fonction des conditions du marché, bien qu’il
soit rare pour les familles qui désirent acheter ou vendre une propriété
de pouvoir attendre très longtemps. Les acheteurs sont beaucoup plus
susceptibles de prendre des décisions lors d’événements importants comme
un mariage, une famille qui s’agrandit, une hausse salariale ou un
déménagement pour un nouveau travail. Royal LePage s’attend à ce que la
tendance au ralentissement des ventes qui s’est manifestée au cours du
deuxième semestre de 2012 persiste au cours du premier semestre de 2013.
On estime qu’en comparant les ventes des douze derniers mois, une
amélioration devrait se manifester au cours du troisième trimestre de
2013 au chapitre des volumes de ventes qui sont relativement stables par
rapport à 2012, de même qu’une reprise de croissance au dernier
trimestre de l’année.
« Le Canada est un regroupement d’économies régionales indépendantes
assez importantes. Certains marchés immobiliers, comme ceux de l’Alberta
et de la Saskatchewan, s’apprêtent à prendre une expansion
substantielle en 2013. Par ailleurs, nous constaterons un déclin des
ventes unitaires et une stabilisation des prix dans nos plus importants
marchés urbains de Vancouver et Toronto, ce qui aura pour effet de
réduire considérablement les moyennes nationales, » déclare M. Soper.
M. Soper constate que la correction cyclique du marché immobilier est
bien entamée et que les craintes à l’égard d’un effondrement brutal ou
prolongé sont injustifiées. Pendant trois ans, le prix des maisons a
augmenté plus rapidement que les salaires et le marché a besoin de temps
pour se rajuster.
« À titre de comparaison utile, repensons au début de l’année 2009,
au moment où le pays était aux prises avec une sinistre récession
mondiale, ajoute-t-il. C’était une période sombre où le taux de chômage
élevé avait fait sombrer la confiance des consommateurs. Aux États-Unis,
l’effondrement du secteur bancaire et de la finance a entraîné le
marché immobilier dans une spirale descendante, tandis qu’au pays, nous
connaissions une chute dramatique de nos transactions immobilières. Au
Canada, la hausse des prix s’est interrompue, mais la valeur des maisons
a chuté légèrement. En tenant compte de facteurs économiques
fondamentaux comme l’amélioration des niveaux d’emploi, nous estimons
que cette correction cyclique sera de courte durée. »
Bien que certains acheteurs d’une première maison aient dû réviser
leurs plans à la suite de l’entrée en vigueur des nouvelles règles
hypothécaires annoncées par le gouvernement fédéral en 2012, le coût du
financement hypothécaire demeure historiquement bas et le désir de
devenir propriétaire d’une maison est toujours aussi fort. Les acheteurs
d’une première maison s’adaptent aux nouvelles exigences en optant pour
des propriétés moins chères ou en épargnant plus longtemps.
M. Soper de conclure : « L’aspect positif de toute correction du
marché immobilier est qu’elle crée un équilibre. Après une longue
période de surenchères contrariantes dans les principales régions où
l’offre est limitée, et des marchés printaniers caractérisés par des
hausses de prix qui nuisent à la planification financière, le marché
tournera à l’avantage des acheteurs canadiens au printemps. Ils auront
plus de choix et les prix seront stables. »
Comme les conditions économiques s’améliorent graduellement en
Amérique du Nord et que le revenu des familles grimpe lentement, Royal
LePage s’attend à ce que, de façon générale, la hausse du prix des
maisons soit très modeste au cours des deux prochaines années. Une
timide amélioration de la croissance aux États-Unis devrait permettre
aux banques centrales des deux pays de maintenir le faible taux
d’intérêt actuel qui favorise largement les activités immobilières.
Résumés des marchés régionaux
À
Halifax, le faible nombre de propriétés à vendre
s'est traduit par une saine appréciation annuelle des prix pour les
trois types de propriétés à l'étude. En moyenne, l'augmentation des prix
a varié de 3,5 à 7,3 pour cent pour les types de propriétés étudiés. On
prévoit qu'à la fin de l'année 2013, le prix moyen des habitations à
Halifax sera 1,5 pour cent plus élevé qu'il ne l'était en 2012.
Le prix moyen des maisons à
Montréal a enregistré
une hausse au quatrième trimestre de 2012 comparativement à l'an
dernier, alors que la vente d'unités à prix plus élevé sur le marché
actif des acheteurs de deuxième (ou troisième) maison a influencé les
prix moyens à la hausse et tandis que les acheteurs d’une première
maison se sont ajustés aux nouvelles règles hypothécaires. On prévoit
qu'à la fin de 2013, le prix moyen des habitations à Montréal sera 3,8
pour cent plus élevé qu'il ne l'était en 2012.
À
Ottawa, le bon taux d'emploi et l'accessibilité
ont entraîné une saine appréciation des prix variant de 3,0 à 4,6 pour
cent. Le prix moyen des habitations à Ottawa à la fin de l'année 2013
devrait être 1,3 pour cent plus élevé qu'en 2012.
En 2012, le faible nombre de propriétés à vendre à
Toronto
a créé une demande insatisfaite, ce qui a causé une bonne croissance
des prix par rapport à la même période l’année dernière. Les maisons
individuelles de plain-pied se sont appréciées de 4,9 pour cent et les
maisons standards à deux étages, de 6,2 pour cent en moyenne. Le prix
des appartements en copropriété standards a connu une légère hausse de
2,6 pour cent en moyenne. On prévoit qu'à la fin de 2013, le prix moyen
des habitations à Toronto augmentera d'un taux modeste de 1,0 pour cent
par rapport à 2012.
L'économie locale se portant bien et les faibles taux d'intérêt ont
engendré une saine augmentation annuelle des prix de l'immobilier à
Winnipeg,
les prix ayant enregistré en moyenne une hausse de 4,7 à 9,9 pour cent.
On prévoit qu'à la fin de l'année 2013, le prix moyen des habitations à
Winnipeg sera 1,0 pour cent plus élevé qu'il ne l'était en 2012.
Pour la deuxième année consécutive, les maisons à deux étages à
Regina
ont connu la plus importante augmentation de prix moyens de tous les
types de propriétés recensés au Canada, affichant une hausse de 16,8
pour cent. Le prix des maisons individuelles de plain-pied et le prix
des maisons standards à deux étages ont connu une hausse de 5,3 et de
5,9 pour cent. On prévoit qu'à la fin de l'année 2013, le prix moyen des
habitations à Regina sera 4,0 pour cent plus élevé qu'il ne l'était en
2012.
L'augmentation de la demande et le nombre peu élevé de maisons à
vendre a entraîné des hausses de prix appréciables par rapport à l’an
dernier pour les maisons standards à deux étages et les maisons
individuelles de plain-pied à
Calgary et à
Edmonton,
tandis que l'augmentation des prix pour les appartements en copropriété
standards sont demeurés relativement stables dans les deux villes
comparativement au quatrième trimestre de 2011. On prévoit qu'à la fin
de l'année 2013, le prix moyen des habitations à Calgary grimpera de 2,5
pour cent, alors qu'on s'attend à une hausse de 0,6 pour cent à
Edmonton, comparativement à 2012.
La faible activité sur le marché s'est traduite par de modestes baisses des prix pour les trois types de propriétés à
Vancouver
allant de 1,3 à 3,6 pour cent. On s'attend à ce que le prix moyen des
habitations à Vancouver continue de diminuer de 3,0 pour cent à la fin
de 2013 comparativement à ce qu'il était en 2012.
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À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
L'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage est l'analyse
immobilière la plus vaste et la plus exhaustive de ce genre au pays.
Elle fournit de l'information sur sept types d'habitations répartis dans
plus de 250 villes et quartiers d'un océan à l'autre. Le présent
communiqué renvoie quant à lui à une version abrégée de l'Étude mettant
en lumière l'évolution des prix des trois types d'habitations les plus
courants dans 90 communautés à l’échelle du pays. Il est possible de
consulter une base de données complète contenant les données recueillies
au cours des sondages en visitant le site Web de Royal LePage à
l’adresse
www.royallepage.ca.
Les données actuelles seront mises à jour dès la fin du quatrième
trimestre de 2012. Une version imprimable du rapport du quatrième
trimestre de 2012 sera disponible en ligne le 6 février 2013.
Les valeurs des propriétés indiquées dans l'Étude sur les prix des
maisons de Royal LePage correspondent à l'évaluation de Royal LePage de
la valeur marchande des propriétés de chaque endroit en fonction des
données locales et des renseignements sur le marché fournis par les
experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage.
Étude sur les prévisions du marché Royal LePage 2013
Étude sur le prix des maisons Royal LePage du 4ième trimestre 2013 : tableau
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier
fournisseur au pays de services aux maisons de courtage immobilier,
grâce à son réseau de plus de 14 000 professionnels de l'immobilier
répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule
entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de
bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient
en aide aux centres d'hébergement pour femmes et enfants ainsi qu'aux
programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal
LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services Inc.,
entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ».
Pour en savoir davantage, veuillez visiter le site
www.royallepage.ca.